La cigarette électronique est-elle sans danger, info ou intox ?

En voici une question très intéressante et pertinente pour quiconque souhaite passer à la cigarette électronique !

Nous allons recenser sur cet article quelques points, quelques études fiables, quelques interventions de spécialistes, tout ce qui peut apporter une réponse à cette question fondamentale.

À ce jour, près d’un million de Français sont des utilisateurs de cigarettes électroniques. Certains sont des vrais connaisseurs, d’autres le sont beaucoup moins, ayant été conseillés par un proche ou s’étant rendus par leurs propres moyens dans une boutique physique pour y trouver conseil et de quoi commencer cette nouvelle aventure.

Mais beaucoup ne savent pas exactement ce qu’il en est au niveau sanitaire ! Il est vrai que nous entendons tout et son contraire à droite et à gauche, que ce soit par la presse (pas toujours bien renseignée, voire soudoyée par les géants de l’industrie du tabac, connus sous le nom de Big Tobacco…), ou même par des proches qui vont venir leur dire « Ah mais c’est aussi dangereux que le tabac ! Tu quittes une chose néfaste pour en prendre une autre » et j’en passe…

Info ou Intox on vous dit tout sur la cigarette électronique !

Il est vrai que depuis des décennies, la nicotine a été diabolisée, que ce soit par les campagnes de lutte contre le tabac, celles pour le cancer, mais aussi par certains professionnels de santé pas forcément informés sur ce qu’est la nicotine et ses addictions.

Maintenant, avec le recul, nous savons enfin que la nicotine est la seule chose non dangereuse dans le tabac, et c’est pourquoi nous la retrouvons dans nos e-liquides utilisés avec nos cigarettes électroniques. Jacques Le Houezec, spécialiste Français de la nicotine et de ses addictions, tabacologue et ex-professeur de l’université de Nottingham, l’affirme avec poigne.

Le saviez-vous ? Nous retrouvons de la nicotine dans notre quotidien, dans divers fruits et légumes notamment, comme la courgette, la tomate entre autres…

La nicotine n’est donc pas notre ennemie, bien au contraire, elle est notre alliée afin de quitter le tabagisme en passant par un substitut nicotinique. En l’occurrence, la cigarette électronique dans le cas présent.

De vraies études à l’appui sur la cigarette électronique.

Un pays est très en avance sur le développement de la vape : le Royaume-Uni. En effet, après de nombreuses études sérieuses au sein de leurs grandes universités, ou par leurs chercheurs réputés, ils ont pu démontrer en 2014 que le vapotage est au moins 95 % moins nocif que le tabac !

Ce n’est pas Gala ou Voici qui l’a annoncé, c’est le ministère de la santé britannique qui l’a officialisé après avoir commandité un rapport afin de savoir les effets de la vape sur notre santé.

Ce rapport, d’une trentaine de pages, rédigé par les émérites spécialistes Ilze Bogdanovica (médecin) et John Britton (professeur), exerçant à la très réputée université de Nottingham (UK Centre for Tobacco and Alcohol Studies), osait rapporter que « bien qu’il soit prouvé que les cigarettes électroniques contiennent des substances toxiques (…), les concentrations de ces substances sont nettement inférieures à celles des cigarettes classiques »,

Ils iront jusqu’à conclure, de manière formelle, que le vapotage a « clairement le potentiel de réduire la prévalence du tabagisme au Royaume-Uni ». Et enfin à marteler que « ces conclusions concordent avec un examen effectué par une équipe internationale d’experts, qui a estimé que les risques du vapotage représentent moins de 5 % des risques liés au tabagisme ».

Nous voici donc fixés ! La cigarette électronique est bien au moins 95 % moins nocive que le tabac !

La parole d'un spécialiste pneumologue reconnu

Nous avons aussi nos spécialistes reconnus en France, dont l’éminent pneumologue B. Dautzenberg, de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui dira publiquement : « un an de vapotage est moins dangereux qu’un jour de tabac ».

Alors oui, certains vont se souvenir de la fameuse affaire des décès au États-Unis en 2019, imputés à la cigarette électronique ayant occasionné des lésions pulmonaires graves. Cela été prouvé depuis (même si ce fut long) que la cigarette électronique était innocente, et que la responsabilité était clairement renvoyée vers les e-liquides du marché noir utilisés par ces personnes, lesquelles s’en servaient pour vapoter des huiles frelatées dans un but de consommation de THC (substance euphorisante contenue dans le cannabis)…

Invité sur Europe 1, mais aussi par Le Figaro en septembre 2019 (où un très grand article sera rédigé, avec plusieurs spécialistes), nous pouvons relever certains propos du pneumologue parisien que voici :

« Interdire uniquement les liquides aromatisés, loin de réduire le risque de mésusage, ne peut que l’augmenter » ajoute-t-il. « Si les consommateurs ne trouvent plus les produits qu’ils aiment, ils vont soit retourner au tabac (qui tue 50 % de ses fidèles consommateurs), soit bricoler des liquides au risque de s’exposer à des accidents. »

« Il y a un amalgame entre les produits disponibles en France et ceux qui ont provoqué ces cas, qui sont de toute évidence illégaux » rappelle Jean Moiroud, président de la Fédération interprofessionnelle de la Vape (Fivape). « Si on met de la Javel dans une bouteille d’eau et qu’on la boit, l’empoisonnement n’est en aucun cas imputable à la bouteille ! ».

Il est bon de rappeler quelques points sur la législation européenne (et donc Française) concernant les produits de vapotage :

* Les fabricants français de cigarettes électroniques n’ont aucunement le droit d’intégrer ni des corps gras ni des substances illicites dans la composition de leur liquide, en raison des normes AFNOR auxquelles ils sont contraints de se plier. En France, les autorités sanitaires sont impartiales sur le sujet.

* Contrairement aux U.S.A et à son marché noir omniprésent, le marché français de l’e-cigarette est strictement réglementé notamment par les règles fixées par la Directive européenne applicable depuis le 1er janvier 2017, mais également par la Loi Santé votée en mai 2016.

* Des normes françaises, guidées par l’AFNOR, des normes européennes, conduites par le CEN et des normes mondiales, fixées par l’ISO, permettent d’encadrer et de sécuriser la consommation d’e-cigarette.

* L’intégralité des quelque 35 000 produits proposés sur le marché de la vapoteuse dans l’Hexagone sont très précisément notifiés auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).

L’OMS se contredit

Un peu plus tôt, encore en 2019, l’OMS publiera un rapport pour le moins controversé (et en effet, ils reviendront sur leur déclaration quelques mois plus tard) disant que la cigarette électronique est « sans aucun doute » nocive. Il est vrai que l’OMS est en grande partie financée par Big Tobacco… (ne l’ébruitez pas trop fort)

Encore une fois, le professeur Dautzenberg interviendra et ira tweeter le 27 juillet 2019 que « La reprise approximative par les médias du dernier rapport de l’OMS dénonçant la nocivité de la cigarette électronique va aggraver la méfiance des fumeurs contre la cigarette électronique ».

Il est vrai que la presse (via une dépêche de l’AFP), dans toutes ses catégories (pas que celle liée à la santé) s’en donnera à cœur joie, n’allant pas exercer leur profession d’enquêteurs de l’information…

Selon Bertrand Dautzenberg, la cigarette électronique « présente une réduction du risque qui n'est pas prouvée parfaitement par toutes les études adéquates car c'est un produit nouveau ».

Mais, regrette-t-il, « il n'y a aucune raison de taper dessus comme c'est fait dans le rapport de l'OMS", qu"il qualifie de "papier très partiel et très partial ».

Nous pourrions continuer longtemps ainsi, mais nous avons recueilli les études et reportages les plus parlants, les plus fiables et les plus connus.

En conclusion : la cigarette électronique 95% moins nocive !

Pour conclure : une chose est sûre, ne rien inhaler est l’idéal, c’est une lapalissade.Mais il est évident et prouvé que la cigarette électronique reste plus que très largement moins nocive que le tabac et ses 4000 substances dangereuses (dont bon nombre de cancérigènes) ! Sans parler du fait que le tabac tue 1 fumeur sur 2, est la deuxième cause de mortalité en France, avec pas moins de 77000 morts chaque année…

Vous ne fumez pas ? Ne vapotez pas ! Mais si vous êtes fumeurs, et que vous souhaitez quitter ce réel fléau qu’est le tabagisme, la cigarette électronique est, à ce jour, le meilleur substitut nicotinique à la portée du grand public.

Pourquoi ? Car elle vous permettra de conserver la gestuelle, que ni les patches ni les gommes ne pourront vous apporter, mais aussi car vous prendrez du plaisir à varier les saveurs, à découvrir de nouveaux produits, et à voir qu’il y a une vraie communauté chaleureuse également !