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Le vapotage et les transports

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Est-il autorisé de vapoter au volant ?

Une route assez longue et une envie pressante de nicotine, un moment de délassement en quittant votre bureau, avouez-le, cela vous est déjà arrivé de piquer quelques bouffées de votre cigarette électronique dans votre voiture. Cependant, vous vous êtes sûrement posé la question si cela était légal ou pas. Peut-on effectivement conduire en vapotant ? Dans cet article, vous trouverez toutes les réponses à vos interrogations pour une meilleure conduite dans les meilleures circonstances.

 

Vapoter ou fumer au volant, les mêmes règles s’appliquent-elles pour la vape et la cigarette électronique ?

Il faut savoir qu’en France, fumer dans son automobile n’est pas officiellement interdit, à l’exception, bien entendu, de la présence d’un mineur dans la voiture. Si c’est le cas, vous serez dans l’obligation de payer une amende de 750 euros environ. Cette loi sortie le 1er juillet 2015 argumente la prohibition de fumer dans des endroits publics depuis 2007. Par contre, il n’existe aucun règlement, à part le bon sens, se référant à la cigarette électronique. De ce fait, rien ne vous empêche de vapoter à côté d’un enfant, quand bien même qu’il semble indéniable que cette attitude est à éviter.

Néanmoins, cela vous est sûrement arrivé de vous faire interpeler et verbaliser au moment où vous vapotiez ou fumiez dans votre auto. Dans le fond, ce n’est pas que les autorités ont fait de l’excès de zèle en vous arrêtant mais, c’est plutôt une adaptation autre de l’article R412-6 qui s’applique du code de la route.

En effet, un alinéa cite les données ci-après : « Chaque chauffeur est dans l’obligation de se tenir tout le temps en position de faire confortablement et dépourvu de sursis, toutes les actions qui lui dépendent. Ses facultés de marche ainsi que son horizon de vue ne nécessitent pas d’être diminués par l’effectif ou la disposition des passagers, par les choses exportées ou par une pose d’outils compacts sur les vitrages. » Par suite, vous aurez de fortes chances d’être verbalisé par les autorités, dans le cas où vous teniez votre cigarette électronique à la main, et que cela vous endigue d’avoir une conduite convenable. Par conséquent, si la transgression est réellement observée, il est question d’une infraction de deuxième classe, c’est-à-dire, une amende de 35 euros, l’enquête étant en général classée sans suite. Il faut savoir que cela se rapporte tant pour la cigarette classique que pour la cigarette électronique, ou même sur n’importe quelle chose que vous mettiez dans votre main.

 

Les pays européens sont plus rigoureux

Sachez que si vous voyagez au Royaume-Uni avec une vapoteuse dans la main, alors que vous êtes dans votre véhicule, et que vous vous faites attraper par les autorités britanniques, vous aurez une amende allant à 2500 livres sterling, soit 2731 euros. En plus de cela, vous aurez un retrait de 3 à 9 points, allant jusqu’au sursis de votre permis de conduire. Dans cette circonstance, ce qui est constitutionnellement blâmé à la cigarette électronique, c’est la vapeur qui s’y dégage, pouvant oblitérer la bonne vision du chauffeur.

Par contre, si vous faites un tour en Belgique, il faut savoir que la loi est moins stricte qu’au Royaume-Uni, cependant, vous courez quand même un risque de 1000 euros de peine pécuniaire, si l’on vous attrape avec une cigarette électronique en main tout en étant conduisant, et surtout si vous avez un enfant à bord de votre auto.

Il est donc évident que vous avez saisi comment cela fonctionne. De ce fait, afin de ne pas avoir d’ennuis pour pas grand-chose, il est préférable de ne pas vapoter quand vous êtes au volant. Il est plus recommandé de prendre une petite pause et de s’arrêter dans un endroit adapté pour bien prendre du plaisir, comme par exemple, une aire d’autoroute.

 

Le vapotage et les transports en commun

Une grosse envie de vapoter vous prend fortement… Vous êtes un vapoteur et vous tenez à protéger l’environnement en utilisant les transports en commun. Cela est un geste remarquable, cependant, à l’encontre de vos acharnements et votre bonne volonté, sachez que tout n’est pas permis.

 

Prohibition pure et simple

Il est essentiel et primordial de savoir que l’article 28 de la Loi Santé du 26/01/2016 est sans équivoque. L’usage de la cigarette électronique dans les transports en commun est scrupuleusement interdit, que ce soit dans le métro, dans le bus, dans le train, dans le tramway, ou tout simplement une autre automobile du même genre. Une peine pécuniaire de 150 euros vous sera attribuée, si vous êtes pris en flagrant délit de vapotage dans les transports communs.

Il est vrai qu’aucune recherche n’a émis la supposition que le vapotage pourrait avoir une retombée sur l’entourage, il paraîtrait très incongru d’employer la cigarette électronique pendant un parcours en transport public. Franchement, imaginez un peu, un bus surchargé avec des passagers mal à l’aise par rapport à la vapeur épaisse aux notes enivrantes… Il est sûr que cette conception n’a pas trop attrayante !

Désormais, vous connaissez tout ce qu’il faut concernant le vapotage et les transports. Primo, si vous êtes seul dans votre véhicule, vapoter n’est pas un souci. Deusio, pour éviter des problèmes, malgré que ce n’en soit pas un, le mieux serait que vous alliez dans un lieu tranquille où vous pourriez bien profiter de votre vape. Dans le cas où vous êtes en transport commun, malgré que vous ayez une grosse envie de vapoter, résistez et retenez-vous, au risque de payer une amende. Cela deviendrait un souci pour vous, ce n’est pas le but recherché bien évidemment. De ce fait, vaut mieux respecter la loi et vapoter tranquille chez vous, ou dans votre voiture.

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