QUAND CHANGER SA RÉSISTANCE DE SA CIGARETTE ELECTRONIQUE : ON VOUS DIT TOUT !

Dans quel cas doit-on changer sa résistance ?

Question que tout vapoteur se sera posé au moins une fois dans sa vie : comment savoir quand arrive le moment de changer sa résistance de cigarette électronique.

Il y a plusieurs cas de figure bien sûr, mais le plus commun de tous sera quand la résistance sera en fin de vie tout simplement.

Vous commencez à avoir un goût légèrement brûlé ? Des saveurs qui ne sont plus à la hauteur de leur rendu habituel ? Voire plus de difficultés à pouvoir « tirer » sur votre e-cigarette ? C’est le moment de procéder au remplacement de votre résistance (appelée coil par moments (surtout sur les atomiseurs reconstructibles), ou bien mèche pour certains).

Autre possibilité : monter une autre résistance car vous changez du tout au tout de style de eliquide.

En effet, si vous êtes en train de vapoter un e liquide au bon goût de café, comme le Mercenaries de Virus Vape par exemple, et que vous voulez ensuite remplir votre atomiseur d’un bon e-juice cheesecake myrtilles comme le Jac Flavor – New York… ce n’est pas terrible gustativement parlant !

Et encore pire si vous passez d’un jus mentholé à un gros gourmand…

Dans ce cas, vouloir changer de résistance n’est pas de trop !

Chose plutôt rare mais qui arrive : une résistance défectueuse. Votre e-cig ne reconnaît pas du tout ou mal votre résistance ?

Il se peut qu’elle soit inutilisable par souci de fabrication. Dans ce cas, il est évident qu’il faudra en mettre une autre afin de vaper.

Dernière option : une résistance cramée par accident. Cela arrive 

Une puissance trop élevée par rapport à la plage de puissance recommandée par le fabricant, un mauvais amorçage de résistance et vous avez déjà donné un coup de vieux à votre résistance avant même d’avoir profité de votre première puff !

Ici encore, il faudra donc changer de résistance fort logiquement.

Quel type de résistance dois-je acheter ?

Il y a autant de résistances que de matériels, et souvent déclinées en plusieurs versions selon la puissance à laquelle vous aller vapoter.

Tirage serré, vape aérienne, CBD, sels de nicotine, puissance de vape, type de e-liquides… Autant de facteurs qui vous aiguilleront vers un choix particulier de résistance adaptée à votre propre vapoteuse !

Pour schématiser, nous allons vous donner quelques indications généralistes afin d’y voir un peu plus clair dans votre choix de résistance.

Concernant les e liquides supérieurs à 12 mg/ml de nicotine ainsi que le cannabidiol ou les nic salts, il faut s’orienter vers une résistance supérieure à 1 ohm.

Pour les juices entre 6 et 12 mg/ml, ce sera plutôt une résistance entre 0,5 et 1 ohm.

Enfin, en dessous de 0,5 ohm, ce seront les plus petits taux de nicotine généralement.

Évidemment, il est tout à fait possible de vaper des e-juices en 0 mg sur toutes les résistances, même supérieures à 1 ohm en MTL (tirage serré), mais l’inverse sera plus compliqué. 

En effet, vapoter du 18 mg sur une résistance faible (DTL ou sub-ohm) procurera un hit en gorge difficilement supportable pour la plupart !

Maintenant place aux ratios PG/VG qui orientent plutôt vers telle ou telle résistance.

Avec un taux de PG supérieur ou égal à 50 %, on s’orientera plus sur du MTL (0,8 ohm et plus) afin de ne pas trop encrasser la résistance et optimiser le rendu de saveurs.

Pour un eliquide entre 30 et 50 % de propylène glycol, ce sera généralement des résistances entre 0,5 et 0,8 ohm.

En dessous de 0,5 ohm, on pourra utiliser du PG à hauteur de 30 % et moins sans souci. 

On évitera juste le full VG (100 % glycérine végétale) sur les résistances préfaites des clearomiseurs, car cela va les encrasser très rapidement et leur durée de vie diminuera considérablement.

Ici, on privilégiera par conséquent le reconstructible (dripper RDA ou atomiseur RTA voire RDTA).